30 Janvier : Sainte Lucie

Arrivée à Sainte Lucie vers 9:00 sous une pluie battante. Un petit moment de découragement m'a soudainement submergé ; pas pensé à apporter parapluie et imper...

Mais voyons! Pas sitôt terminé notre petit-déjeuner, que la pluie a cessé et que le ciel s'est semi-dégagé. Parfait, car visiter sous un soleil de plomb n'est pas tellement mieux. À la sortie du port, encore les fameuses bijouteries où brillent diamants et émeraudes. Et encore les kiosques à souvenirs, semblables à ceux des autres ports. Je me sens un peu coupable de ne pas les encourager plus que ça. Mais bon... sont laittes, leurs bébelles! Sauf les bijoux, mais je commence à manquer de doigts et de poignets...

Tourque, nous sommes tout de suite assaillies par un vendeur d'excursion. Ça tombe bien, c'est ce que l'on voulait. Ne lui reste qu'à trouver d'autres passagers francophones et un chauffeur, bien entendu, qui parle français. Une fois tous entassés dans son minibus, c'est là que l'on s'apperçoit que le chauffeur parle qu'en anglais. En ce qui me concerne j'en ai rien à cirer, mais pour les cousins français à bord, c'est moins évident. Je suis donc devenue interprète pendant quelques heures. J'espère juste avoir transmis les bonnes informations!

Ici, la végétation est vraiment luxuriante. Impressionnant. Partout des palmiers, des bananiers, des fleurs exotiques en guise de pissenlits! MAIS! Mais-mais-mais... bonyenne que c'est pauvre! Ça crève le coeur de voir les maisons et les gens qui semblent traîner leur âme dans les rues. Le contraste entre le faste de la végétation et le dépouillement des habitations est extrême.

Lors de cette excursion, on a eu la chance de marcher un peu dans la fôret dans un centre d'interprétation de la nature, là où on nous a aussi expliqué comment vivaient les gens de l'endroit au 14e siècle. Tout comme les amérindiens, ils avaient une grande connaissance des plantes et de leurs propriétés.



Alors que le bateau "se stationnait" au quai, j'ai eu l'occasion de voir quelques avions décoller. La piste semble passer tout bonnement entre les maisons. Et bien au retour de notre excursion, nous avons pu constater qu'effectivement, la piste longe la route sur laquelle nous cicurlions. Eh ben... imaginez-vous en train de rouler sur la rue Sherbrooke et vous faire dépasser par un avion!

Voici un petit aperçu de Port Castries où attend le bateau.

Nous quittons le port. J'aime ça, entendre le bateau.

Vous direz-pas que je vous gâte pas. Voici mon danseur préféré. Lui, là, à droite, avec un veston blanc. Tous les soirs, une nouvelle paire de chaussures invraisemblables. Tous les soirs, il est de toutes les pistes de danse. Quelle bête!

Ce soir-là, c'était la soirée antillaise à la piscine Ginger & Fred. Musique en direct avec le duo Ting & Tang. Meuman et moi on s'est fait aller le bassin en masse sur ces rythmes pour le moins entraînant. J'ai filmé car je voulais garder souvenir de toutes ces dames des Antilles dans leur costume traditionnel. Que de couleurs.