29 Janvier : Antigua

Nous arrivons à St. John's vers 9:00. Comme le bateau ne repars qu'à 18:00, nous pouvons prendre notre temps. Nous décidons de partir à pieds dans les rues environnantes. Encore une fois, un mélange de richesse et d'extrême pauvreté. Toutes ces grosses bijouteries puis... ces cambuses... ces rues aux égoûts à ciel ouvert... ouf! Mais ils ont tous de très belles voitures! J'ai jamais compris... à moins que ce ne soient les voitures des gens plus fortunés vivant dans les montagnes qui se stationnent où ils peuvent.

Nos pas nous ont mené à cette église, que nous voyions de notre cabine. Wouah! (oui, je sais, c'est pas beau rire des autres... surtout pas des morts!) Quel cimetière! Ou bedon ce sont des ivrognes qui géraient les enterrements, ou les ouragans frappent fort! J'peux pas croire que l'état actuel de ce cimetière soit l'oeuvre de pilleurs... Mais l'église, elle, force le respect. Toute en bois. Presqu'un miracle qu'elle n'ait jamais été la proie des flammes.

Nous avons marché toute la journée. Malgré l'apparent état de délabrement qui règne dans ces rues, les gens sont très gentils et aimables. À quelques reprises nous nous sommes fait demander si tout allait bien et si nous avions besoin d'information.

Au lever, on commence à voir la terre au loin. Leurs montagnes sont plus pointues que par chez nous. Qu'est-que c'est beau!

Lorsque nous arrivons au port, il y a déjà un autre bateau. J'ai filmé car ça donne une idée de la dimension de ces embarcations. Et le Costa Atlantica, bien qu'il soit de taille moyenne, dépassait de quelques ponts notre voisin.

L'intérieur de l'Église d'Antigua...

Un peu de l'animation des rues. Ce qui est drôle, avec cette caméra, c'est qu'il n'y a pas de viseur. Je dois donc me servir de l'écran LCD pous câdrer mes plans. Sauf qu'au grand soleil, je n'y vois rien! C'est donc une surprise à chaque fois...

Belle face, hein?

Bye, bye Antigua!

Et ce soir-là, c'est la soirée italienne à la salle à manger.
Tout d'un coup, alors que nous étions bien peinarde en train de mastiquer notre succulent repas, la musique part à tue-tête et une espèce de folie collective s'empare des passagers et serveurs. V'là t'y pas que tous le monde se met à danser. Alors que j'étais occupée à filmer ce moment de délire, y'a meuman qui s'y met avec notre serveur (demandez-moi pas son nom, à celui-là, j'ai jamais été capable de le prononcer).